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Occitanie: 4 460 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

En Occitanie, 4 460 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 4 460 hommes et femmes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, la région Occitanie représente près de 9% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. En Occitanie, si le nombre de dirigeants impactés est inférieur à celui de l’an passé, il demeure intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Occitanie : des résultats contrastés sur le territoire

En Occitanie, 4 460 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, une baisse de 4,6 % par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 4 460, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage est en hausse dans cinq des treize départements du territoire.

Dans les Hautes-Pyrénées, 199 chefs d’entreprises ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 24,4% de plus qu’en 2017. Le département du Lot voit également la situation se dégrader avec une augmentation de 6,2 % entre 2017 et 2018 avec 103 entrepreneurs impactés. Les Pyrénées-Orientales font face à un accroissement de 5,2% (soit 564 dirigeants concernés). Il en va de même pour l’Ariège avec 3,3% d’augmentation (93 chefs d’entreprise en situation de perte d’emploi en 2018). Dans une moindre mesure, le Tarn-et-Garonne connaît une hausse non négligeable (2,2% soit 229 chefs d’entreprise touchés en 2018). Parmi les treize départements, on constate une baisse du taux de chômage pour huit d’entre eux. Les entrepreneurs de la Lozère sont les moins impactés par la perte d’emploi (32 concernés soit 22% de moins que l’an passé). Avec 265 chefs d’entreprise touchés, l’Aude enregistre, quant à elle, une baisse de 19,2%. L’Aveyron connait une réduction du taux de « chômage » de 15,2% soit 123 entrepreneurs en cessation d’activité en 2018. Même si le nombre de personnes concernées reste important, on assiste à une baisse de 14,2% (soit 908 entrepreneurs en 2018) dans l’Hérault. Le département du Tarn comptabilise 252 chefs d’entreprises en inactivité (soit 7,7% de moins que l’an passé). Le Gard, quant à lui, connait une baisse 2,2%, comparé à 2017 ce qui représente 591 entrepreneurs touchés. Pour finir, dans les départements de Haute Garonne et du Gers, les parts des entrepreneurs en situation de perte d’emploi ont baissé respectivement de 1,8% (981 dirigeants concernés) et de 1,6% (120 dirigeants concernés).

55% des entreprises d’Occitanie, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. A noter que l’âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 46,6 ans pour 2018 (46 ans sur l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Occitanie (67%). Les activités du commerce demeurent les plus durement frappées avec 1 159 entrepreneurs en situation de chômage en 2018, avec une légère augmentation par rapport à 2017 (+0,9%). Les chefs d’entreprises de la construction sont moins impactés que l’an passé avec une baisse de près de 6% soit 1 054 personnes concernées, dont 81% exerçaient dans le domaine du bâtiment. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 772 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 68% des pertes d’emploi concernent la restauration.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

 

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

 

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51

En Bretagne, 1 865 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Pays de la Loire : 2 266 dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

Dans la région Pays-de-la-Loire, 2 266 hommes et femmes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 2 266 hommes et femmes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, la région Pays-de-la-Loire représente près de 4,5% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. Le nombre de dirigeants impactés est supérieur à celui de l’an passé, une situation intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Pays-de-la-Loire : des résultats homogènes sur le territoire

Dans la région du Pays-de-la-Loire, 2 266 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, un chiffre en augmentation (4,1 %) par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 2 266, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en hausse dans quatre des cinq départements du territoire. Dans le Maine-et-Loire, 489 chefs d’entreprises ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 10,4% de plus qu’en 2017. La Vendée voit également la situation se dégrader avec une augmentation de 4,6 % entre 2017 et 2018 avec 429 entrepreneurs impactés. Il en est de même dans la Sarthe avec 337 dirigeants en situation de « chômage », soit 3,1% de plus que l’an passé. Dans une moindre mesure, la Loire-Atlantique connaît une légère hausse (+1,8% soit 839 chefs d’entreprise concernés en 2018).

Les entrepreneurs du département de la Mayenne ne sont pas plus impactés par la perte d’emploi qu’en 2017 (172 concernés, un nombre identique à celui de l’année précédente).

52% des entreprises du Pays-de-la-Loire, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. A noter que l’âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 45,9 ans pour 2018 (46 ans sur l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Pays-de-la-Loire (60,7%) avec cependant des situations contrastées dans les évolutions de ces secteurs. Si les activités du commerce demeurent les plus durement frappées avec 540 entrepreneurs en situation de chômage en 2018, on note une baisse par rapport à 2017 (-2,4%). De même, les chefs d’entreprises de la construction sont moins impactés que l’an passé avec une baisse de -1,3% soit 464 personnes concernées, dont près de 83% exerçaient dans le domaine du bâtiment. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 372 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 60% des pertes d’emploi concernent la restauration.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

 

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

 

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51